28 juin 2012

UN Watch : il faut exclure les despotes des organes des droits de l'Homme de l'ONU

Chine, Cuba et l'Iran : "Supprimez les remarques de UN Watch du compte-rendu".

UN Watch a témoigné hier à la séance plénière du Conseil des droits de l'homme : 

"Aux tyrans et dictateurs qui subsistent dans le monde entier. Eux qui violent systématiquement les droits de leurs peuples, nous les avertissons : Votre temps est fini. Le Monde ne tolérera plus vos arguments spécieux pour justifier des politiques et des pratiques d'abus et de répression, au nom de soi-disant exceptions  à l'universalité des droits fondamentaux de l'Homme. Nous rejetons sans équivoque ces arguments malhonnêtes, conçus dans l'intérêt des despotes, pas dans l’intérêt ni dans l’esprit de leur peuples. "

 "Nous affirmons que le texte de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, adoptée le 10 Décembre 1948 par l'Assemblée générale, est toujours valide pour toutes les sociétés, et pour toutes les époques. Le discours des tyrans est réfuté par les cris des prisonniers, qui, depuis les cachots de la Birmanie, la Chine, Cuba, l'Iran, la Corée du Nord, le Pakistan, le Tibet, le Vietnam, le Zimbabwe, et ailleurs, réclament la justice et la liberté sur la base de ces lois universelle et de ces vérités éternelles ».


"Nous demandons à l'Organisation des Nations Unies de continuer sur la voie de la réforme. Elle passe aussi par la suspension de la Chine, Cuba, la Russie et l'Arabie saoudite du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU ;  le retrait de l'Iran de la Commission sur la condition féminine, et par l'expulsion de l'Arabie saoudite du Conseil d'administration d'ONU-Femmes ... "

Réactions: la Chine, Cuba, l'Iran demandent la suppression des remarques de UN Watch ; Les États-Unis défendent UN Watch 

La Chine : UN Watch "viole grossièrement les affaires intérieures et la souveraineté des États membres de l'Organisation des Nations Unies." De telles ONG ne sont pas du tout qualifiées pour commenter ou pour critiquer l'éligibilité des membres de l'Organisation des Nations Unies ou des membres du Conseil."

Cuba : les remarques de UN Watch "ne devraient pas apparaître dans le débat général, car sa déclaration n'a rien à voir avec ce dont nous discutons maintenant. Il ne traite pas vraiment des questions dont nous discutons aujourd'hui dans notre débat, mais cette ONG a été autorisée à finir [son discours], malgré le fait que j'ai levé mon drapeau, parce que je voulais exposer mon point de vue puis, lorsque cette déclaration a été faite ... J'espère que notre position sera dûment affirmée sur le sujet. Je pense que [la déclaration de UN Watch] n'entre pas dans le débat d'aujourd'hui. "


République islamique d'Iran : "Je voudrais attirer votre attention, Monsieur le Vice-Président, que cette ONG parle en dehors de l'ordre du jour du débat général sur l'item n°3."

Les États-Unis d'Amérique : "Nous croyons fermement que les ONG doivent être autorisées à prendre la parole devant le conseil [Bien que] nous puissions être en désaccord de temps en temps sur le contenu de leurs déclarations, notre point de vue est qu'il est essentiel que la voix de la société civile se fasse entendre ici dans une atmosphère de libre expression. Sans aborder le fond de la déclaration de l'orateur, nous sommes d'avis que ce que nous avons entendu de l'intervention est en effet en rapport avec l'ordre du jour du débat général sur l'item n°3. Donc, nous aimerions nous assurer que ma déclaration figure aussi dans le compte rendu sur ce sujet."


Note de l’Éditeur : UN Watch est reconnaissant aux États-Unis et à toutes les autres démocraties qui défendent, au sein de l'ONU,  la liberté d'expression des organisations des droits de l'Homme.

         

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