30 juil. 2012

Des Syriens massacrés, mais l’ONU trop occupé condamne 3 fois Israël


Alors que les Syriens continuent d’être massacrés, l’ONU est encore une fois trop occupée à condamner Israël pour pouvoir répondre à ceux qui réclament une aide d’urgence à Alep et ailleurs.

Le conseil économique et social
 (ECOSOC), organisme principal, selon la charte des nations unies, chargé des droits de l’homme et des libertés fondamentales, vient de conclure sa session annuelle les yeux fermés sur les massacres en cours par le régime d’Assad. Au lieu de cela, une liste de toutes ses résolutions pour le monde entier montre qu' ECOSOC a condamné un seul pays: Israël. Deux résolutions ont été adoptées contre Israël ainsi qu'un rapport.

Patronnée par l'Algérie pour le groupe du Tiers-Monde, plus connu sous le nom G-77, et par la Turquie,  une résolution unilatérale et politisée a été adoptée le 26 juillet avec le titre suivant « Répercussions économiques et sociales de l’occupation Israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés, incluant Jérusalem Est et la population arabe dans le Golan Syrien occupé. »
Cette résolution a été votée par une massive et automatique majorité de 45 contre 2, le Canada et les Etats Unis ont eu le Courage de dire non. L’Australie, le Cameroun et le Salvador se sont abstenus.

Sans aucun sentiment de honte, la résolution recommande vivement Israël de «  Faciliter les visites de citoyens Syriens du Golan Syrien occupé dont les membres de famille résident dans leur mère patrie, la république Arabe Syrienne. (par. 13).

En d’autres termes, la session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies s’est fait de la bile pour aborder l’actualité de la Syrie sans dire un mot des Syriens actuellement bombardés, exécutés et mutilés. A la place, la Syrie a été mentionnée dans le seul but de diaboliser Israël.

L’hypocrisie empire. Au moment où des millions de Syriens fuient désespérément la terreur d’Assad, une massive majorité des Nations Unies se focalise principalement sur Israël lui demandant de permettre aux Druzes des hauteurs du Golan de se rendre en Syrie. Sans Plaisanter.

En attendant, à l'extérieur de l'ONU, la réalité est autre, 100 étudiants de la communauté en question se trouvant en Syrie sont, pour des raisons évidentes à chacun sur  terre sauf pour l’ECOSOC, en train de supplier la Croix-Rouge de les aider à quitter la Syrie et retourner en Israël.

De plus, agissant sous l'agenda permanent de l'ECOSOC visant Israël, la session a aussi adopté son rapport annuel visant Israël. Ce dernier inscrit des Palestiniens tués par Israël sans faire de distinction entre les civils et les combattants ou les terroristes et oublie de dire un mot sur la violence palestinienne, y compris le meurtre de 17 Israéliens commis par des Palestiniens durant la même période.

( Même les preneurs de note de l'ONU sont à bord : les critiques américaines et israéliennes biaisées ont été placées dans ce qui semble être des citations ironiques, tandis qu'aucun des mots des orateurs anti-israéliens n'a été traité de la sorte.)


Si ce n'était pas assez, le jour suivant, le 27 juillet, l’ECOSOC a adopté une autre résolution anti-Israélienne, comme proposée par la session annuelle récente de la Commission sur le Statut de Femmes, un organisme subalterne qui souffre de la même pathologie de ce seul pays quand il s’agit d’outrage moral.

Sous le titre «la Situation et de l'aide aux femmes palestiniennes," le texte affirme que tous les maux des femmes palestiniennes ne viennent pas de la subjugation du Hamas sur les droits de la femme, ou d'autres obstacles sociaux et culturels bien connus dans les sociétés du Moyen-Orient, mais plutôt "de l'impact sévère de l'occupation israélienne illégale en cours et toutes ses manifestations."
Ceci a été adopté par 30 à 2 –  le Canada et les États-Unis étant de nouveau les seules nations a agir avec une clarté morale – avec 17 abstentions.

Quant aux femmes syriennes et celles qui souffrent en Iran, l'Arabie Saoudite, le Pakistan, le Soudan, le Yémen et ailleurs : rien.

Traduit par Jean Vercors - Israel flash

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