4 févr. 2013

Election du Soudan génocidaire à un poste clé de l'ONU


ECOSOC nomme le Soudan comme
Vice-président alors que ce pays est un

grand violateur des droits des enfants.
La semaine passée, l’ONU a élu le Soudan comme Vice-président de son Conseil social et économique qui comprend 54 membres. Cet organisme, l’ECOSOC qui régule la défense des Droits de l’homme, décide de la composition des organes clés de défense des droits des femmes à l’ONU et adopte des résolutions dans des domaines qui vont de la liberté d’Internet à l’excision des femmes. Le directeur exécutif d’UN Watch, Hillel Neuer et Mia Farrow, l’actrice et militante des droits de l’homme, ont dénoncé ensemble cette absurdité.
 
Non seulement il est absurde que le Soudan génocidaire occupe un poste de responsabilité dans un Conseil qui décide quelles nations vont siéger dans les différentes commissions de l’ONU – comme la Commission de la Conditions de la femme – mais en plus le Soudan n’est pas du tout un candidat apte à agir au sein même d'ECOSOC.
 
Dans son discours précédant les élections, le Président sortant de l’ECOSOC, Miloš Koterec, a parlé du bilan de l’année écoulée . Il a souligné que le Conseil s'est efforcé d’impliquer davantage de jeunes dans ses activités, « en étant à leur écoute pour être plus proche de leurs préoccupations ».
 
Avec l’activité de l’ECOSOC centrée sur les jeunes, il est ridicule que le Soudan soit élu comme Vice-président de l’organisme. Le dossier concernant les abus du Soudan contre les enfants et les jeunes est un dossier touffu et honteux. Selon le « Child Rights International Network » (Réseau international des Droits de l’Enfant), le Soudan recrute et enlève des enfants pour en faire des soldats, il effectue des attaques contre des civils dont des enfants, il possède aussi un fort pourcentage de filles soumises aux mutilations génitales. Par ailleurs, selon Human Rights Watch, le gouvernement soudanais continue à réprimer violemment les manifestations de jeunes contre les mesures d'austérité et contre les partis politiques au pouvoir.
 
UN Watch appelle les dirigeants du monde entier à s’élever contre cette nomination scandaleuse.
 

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